Des négociations difficiles depuis des mois
Depuis le sauvetage par Renault de Nissan, les relations entre les deux groupes se sont détériorées, à tel point que la fameuse Alliance voulue par l'ex-PDG du groupe français, Carlos Ghosn, a failli voler en éclats. Après des négociations qui ont duré des mois, les directions des deux groupes ont fini par s'entendre sur un « rééquilibrage » de leurs relations. Et cela passe par la réduction de la présence de Renault au sein du capital de Nissan.
Renault, qui détenait 43,4% du capital de son partenaire, n'en possèdera plus que 15%. Idem pour Nissan dans le capital de Renault. Cette participation croisée a une obligation de conservation, ajoutent les deux entreprises, « ainsi qu'une obligation de plafonnement de leurs participations ». Les droits de vote seront similaires.
Renault, qui détenait 43,4% du capital de son partenaire, n'en possèdera plus que 15%. Idem pour Nissan dans le capital de Renault. Cette participation croisée a une obligation de conservation, ajoutent les deux entreprises, « ainsi qu'une obligation de plafonnement de leurs participations ». Les droits de vote seront similaires.
L'alliance Renault-Nissan remise à plat
Cet accord a été approuvé dimanche dernier par les conseils d'administration des deux constructeurs. Renault ne compte toutefois pas vendre tout de suite les 28,4% de ses actions Nissan, en raison des conditions défavorables du marché. Lorsque la situation le permettra, ces titres pourront être vendus ce qui profitera au groupe français.
Renault, Nissan ainsi que le troisième partenaire de l'Alliance Mitsubishi vont continuer à collaborer sur la production en commun de véhicules. Des voitures Renault et Nissan partagent ainsi les mêmes moteurs ; la plateforme de la future R5 électrique sera exploitée par Nissan pour la Micra. Par ailleurs, Mitsubishi vendra sous sa marque des modèles Renault.
Renault, Nissan ainsi que le troisième partenaire de l'Alliance Mitsubishi vont continuer à collaborer sur la production en commun de véhicules. Des voitures Renault et Nissan partagent ainsi les mêmes moteurs ; la plateforme de la future R5 électrique sera exploitée par Nissan pour la Micra. Par ailleurs, Mitsubishi vendra sous sa marque des modèles Renault.